Un environnement respecté par les producteurs

Le cantal, tout un fromage !

Pour mieux maîtriser la qualité du cantal AOP d’amont en aval, tous les acteurs de la filière ont élaboré ensemble un nouveau cahier des charges, signé en 2007. Comprenant de nombreux articles sur l’alimentation des vaches et la provenance des animaux, ce document refondateur consacre une part prépondérante à la production du lait.

Parce qu’ils veulent vivre du lait et faire vivre leur territoire, plus de 2000 producteurs se sont engagés dans la dynamique insufflée par la revalorisation du Cantal AOP. Les règles du cahier des charges viennent en premier lieu renforcer le lien au terroir.

Pour s’accorder aux critères définis pour l’AOP Cantal, les éleveurs ont dû progressivement revoir leur système de production en fonction du cahier des charges.

C’est ainsi que tous les animaux des troupeaux laitiers doivent désormais être nés et élevés sur la zone d’appellation.

Des génisses élevées sur place

Depuis le 1er janvier 2010, toute introduction dans les troupeaux laitiers de vache ou génisse née et/ou élevée hors de la zone de production du lait est interdite.

Concernant la ration de base du troupeau laitier, elle est constituée exclusivement de fourrages grossiers issus de la zone de production du lait.

Fromage AOP cantal en chiffres
100-PRAIRIE-NATURELLE fromage aop cantal

Faire pâturer les vaches au moins 120 jours

Parmi les nombreuses exigences de la filière, il faut notamment assurer l’autonomie du troupeau en fourrages et disposer en quantité suffisante de l’herbe et/ou du foin qui composent la majeure partie de son alimentation. La maîtrise de la pâture s’avère donc nécessaire.

Faire pâturer les vaches laitières pendant le minimum de 120 jours à 70% de leurs besoins, comme le demande l’AOP Cantal, est parfaitement envisageable sur des zones herbagères arrosées, à l’exemple des Monts du Cantal. Mais pour bon nombre d’éleveurs, leur configuration à l’AOP dépend de la capacité de l’exploitation à assumer son autonomie fourragère. D’où des adaptations nécessaires à ces pratiques, avec à la clé des investissements importants sur les exploitations et l’engagement quotidien des éleveurs.

Chaque producteur engagé dans l’AOP cantal doit à présent appliquer les réponses techniques, économiques et structurelles correspondantes à son exploitation pour se mettre au niveau des exigences du cahier des charges. C’est à se prix que la qualité du lait servant à fabriquer le cantal AOP sera respectée.

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